La bio, soluble dans la chimie et l'argent des lobbies industriels ? Mais oui bien-sûr !
Elle est pas belle, la Terre ?
Je connaissais ce problème depuis déjà quelque temps, grâce à un article dans le magazine Biocontact, mais cette fois c'est bien passé ; et c'est Véronica qui m'a signalé la possibilité de se mobiliser contre.
En fait, la bio est devenue une affaire économiquement beaucoup trop sérieuse pour la laisser aux mains des bio.
Elle est née hors de toute
institution : l’initiative est venue de paysans, de scientifiques, de
médecins et de consommateurs, inquiets des dégâts provoqués par l’agriculture
industrielle chimique, sur la santé et la fertilité des hommes, des animaux,
des plantes et de la terre.
Elle n’est évidemment pas
assimilable à cette dernière, mais pas non plus à l’agriculture dite
« raisonnée », car elle en diffère totalement par le principe :
l’une est respectueuse des rythmes de la terre, du vivant, pour résumer
rapidement, tandis que l’autre essaie de jongler avec ce qu’il est possible de
faire au point de vue rendements, traitements chimiques, insertion d’OGM, sans
« tuer la bête », c’est-à-dire sans détruire immédiatement l’outil de
production ; les tenants de l’agriculture « raisonnée » sont les
mêmes qui étaient partisans de l’agriculture intensive, qui ne peut
manifestement plus tenir aujourd’hui.
L’agriculture bio est
l’agriculture la plus contrôlée, contrairement à l’agriculture dite raisonnée,
qui n’a pas de contrainte réelle de cahier des charges ; ses adeptes
peuvent agir comme bon leur semble, avec sérieux ou non, juste pour profiter de
l’image positive qu’elle donne.
L’agriculture bio permet de transmettre des terres en bon état, et nous livre des produits sains et d’une qualité inégalée, tandis que l’agriculture intensive ou « raisonnée » nous empoisonne progressivement avec ses nitrates, pesticides, antibiotiques, rayons ionisants, additifs chimiques, et détruit la Terre par la même occasion.
Evidemment, l’agri bio est plus chère, mais c'est aussi parce qu'elle est moins subventionnée, et en plus on ne tient pas compte des dommages collatéraux de l’autre agri concernant la santé des hommes ou de la Terre, ce qui constitue un surcoût non négligeable.
Vouloir assimiler les deux, comme le texte de Bruxelles le prévoit, revient en fait à dissoudre l’agriculture bio dans la chimique ; c’est ce que veulent tous les lobbies agro-industriels, qui sont sur le point de gagner ; ils ont même obtenu que les agriculteurs bio souhaitant indiquer sur l’étiquetage qu’ils n’utilisent ni pesticides, ni OGM, par exemple, en soient empêchés !! Grandiose ! Tout s’est fait en catimini, sans tenir compte de l’avis des principaux intéressés.
Alors, si les lobbies industriels n’ont pas encore complètement le pouvoir, signer la pétition ICI peut avoir un effet ; au moins pour montrer que le bon peuple n’est pas totalement dupe ! En espérant que nous sommes encore un peu en démocratie !
Si vous désirez vous informer dévantage, vous pouvez par exemple regarder ICI ou LA.